Présentation

Raphaëlle Branche est professeure d’histoire contemporaine. Ses travaux portent essentiellement sur les violences en temps de guerre, de leurs conceptions à leurs perpétrations et à leurs mémoires. Centrés sur la guerre d’indépendance algérienne, ils s’articulent autour de la nature des armées engagées, des normes mobilisées dans ces conflits particuliers que sont les guerres de guérilla et des dimensions genrées des conflits armés en général. Pour son prochain livre, elle se consacre aux liens entre expériences de guerre et familles françaises, autour de la guerre d’Algérie. Elle entreprend, enfin, de creuser plus spécialement l’histoire des frères et des sœurs.
Site personnel : raphaellebranche.fr

Principales publications

« Gender and Wars of liberation », in Karen Hagenmann & alii (dir.), The Oxford Handbook of Gender, War and the Western World since 1650, Oxford, Oxford University Press, à paraître en 2020.

« Children of the new world? Fighters for independence and rural society in Colonial Algeria », in Nuno Domingos, Miguel Jeronimo, Ricardo Roque (dir.), Resistance and Colonialism: insurgent peoples in world history, Basingstoke, Palgrave Macmillan, Cambridge Imperial and Post-colonial Studies Series, 2019, p.63-84.

« Le viol, une arme de guerre ? », in Bruno Cabanes (dir.), Une histoire de la guerre du XIXe siècle à nos jours, Paris, Le Seuil, 2018, p.591-604.

« Min Djibalina : une ‘signature impériale ?’», in Morgan Corriou et M’hamed Oualdi (dir.), Une histoire sociale et culturelle du politique en Algérie et au Maghreb. Etudes offertes à Omar Carlier, Paris, Editions de la Sorbonne, 2018, p. 413-422.

Combatants of Muslim Origin in European Armies in the Twentieth Century. Far From Jihad (codirigé avec Xavier Bougarel et Cloé Drieu), Londres, Bloomsbury, 2017, 238 p.

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