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PROJETS EN COURS

EN-MIG – Enfants en décolonisation : migrations contraintes et construction individuelle (France – 1945-1980)

Le projet EN-MIG porte sur les migrations contraintes impliquant des enfants des différentes parties de l’empire colonial français en décomposition, en premier lieu l’Indochine, l’Algérie, Madagascar, mais aussi l’Afrique et des territoires ayant connu une décolonisation sans indépendance (départements d’outre-mer par exemple). Le projet tient compte de la très grande diversité de ces migrations : des enfants sont déplacés en famille, avec leurs parents, ou sans eux mais en adelphie, ou encore isolés et non accompagnés. La contrainte a pu être exercée par l’État français et/ou par d’autres acteurs agissant peu ou prou avec son soutien. Des groupes d’enfants sont pris en charge par des organisations ; des enfants sont accueillis dans des centres ad hoc ou dans des établissements préexistants ; ou encore placés dans des familles d’accueil métropolitaines, voire adoptés.
EN-MIG vise à comprendre les ressorts individuels de l’intégration dans la société d’accueil chez des enfants et des jeunes soumis à un déplacement en contexte de crise.
Le projet EN-MIG est un Programme de Recherche Collaboratif (PRC) financé par l’ANR sur son appel à projet générique 2021.
Partenaires : TEMOS, ISP et IMAF

Géo-Récits
Cartographies de parcours de migrants dits “qualifiés”

À l’intersection de l’anthropologie, de la sociologie, de la science politique et de l’histoire, Géo-récits a pour objectif de produire une connaissance sur les migrations dites “qualifiées” (Rygiel 2008, Chaabane, 2008, Groppo, 1996, Kevonian & Tronchet 2013, Laborier 2020). Les scientifiques, étudiants avancés, enseignants et chercheurs en poste, mais aussi les artistes, sont en effet des catégories socio-professionnelles plus à même de devoir s’exiler. Notre ambition est d’analyser et de représenter leurs parcours de manière innovante à travers des cartographies narratives (deep map) (Rossetto, 2017 ; Bodenhamer et al, 2015) permettant à la fois de visualiser et de donner à entendre (Lipari, 2014) leurs spécificités.
Ce travail bénéficie du soutien financier de l’Institut Convergences MIGRATIONS porté par le CNRS, portant la référence ANR-17-CONV-0001

SenS
Sciences en Société

Le projet de recherche-action SenS porte sur l’étude, le développement et l’évaluation de l’impact d’actions de médiation sur les connaissances scientifiques, représentations et attitudes de confiance ou de défiance envers les sciences et la pensée critique de divers publics cibles : enfants, jeunes, étudiants, adultes. Selon une approche de la recherche orientée par la conception, des actions de médiation seront développées sur plusieurs thématiques : le platisme, le dimorphisme sexuel du cerveau, les ondes gravitationnelles et le transhumanisme, retenues pour leur vivacité sociale et/ou médiatique et le développement de fausses informations et argumentations fallacieuses à leur propos, et leur pertinence pour comprendre les modalités de production des savoirs scientifiques. Un dispositif numérique à destination d’étudiants de L1 a déjà été développé sur ces thématiques pour développer les compétences critiques de publics exposés à des discours divers et contradictoires sur les sciences. Il est déjà opérationnel, et il sera étendu à d’autres publics. L’étude comparative des différentes thématiques et actions de médiation intégrant ou pas le dispositif numérique déjà développé, nous permettra d’identifier les avantages et les obstacles à la médiation et à la communication, et dans la dimension propositionnelle et pragmatique de la recherche-action, d’élaborer des solutions potentielles. Nous produirons des connaissances sur les éléments constitutifs d’une conception efficace des activités de médiation et de communication scientifiques sur les thématiques retenues. Dans la dimension analytique de la recherche-action, nos résultats relatifs aux connaissances scientifiques, à la confiance/défiance envers les sciences et aux modes de raisonnement des différents publics participeront à la compréhension des mutations contemporaines des relations sciences-société et du désordre informationnel.
Madame Virginie Albe (Institut des Sciences Sociales du Politique)
ANR-21-SSMS-0005

Transforming Homo Economicus

Le projet d’International Research Network (IRN), intitulé «Transforming Homo Economicus» et dirigé par Philippe Fontaine, a été sélectionné par la direction scientifique de l’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS. L’IRN est un outil destiné à structurer une communauté scientifique à l’international autour d’une thématique partagée, dans le cas présent : les rapports entre l’économie et les autres sciences sociales entre 1918 et 2018.

Financé pour 5 ans à compter de janvier 2022, ce projet regroupe l’UMR CNRS «Institut des sciences sociales du politique» (ISP) à l’École normale supérieure Paris-Saclay et à l’Université Paris Nanterre, l’UMR CNRS «Théorie économique, modélisation et applications» à CY Cergy Paris Université, le Centre for Philosophy of Natural and Social Science à la London School of Economics, le Committee on Social Thought à l’Université de Chicago et le Center for the History of Political Economy à l’Université de Duke. Sur une période de 5 ans, 13 conférences seront organisées dans ces différents établissements ainsi qu’à l’Université de Paris 8.

Philippe Fontaine est professeur des universités au sein du DER «Sciences humaines et sociales». Il est membre honoraire de l’Institut universitaire de France et Research Associate au Centre for Philosophy of Natural and Social Science à la London School of Economics and Political Science. Son dernier ouvrage (avec Jefferson Pooley), Society on the Edge: Social Science and Public Policy in the Postwar United States, est paru chez Cambridge University Press en 2021.

Projets terminés

ANR ArchiCOVID – Collectes mémorielles au temps de la Covid

Au printemps 2020, la crise sanitaire et l’expérience du confinement ont entrainé la mise en oeuvre massive de collectes de traces – photographies, récits, témoignages, sons, objets et beaucoup d’autres choses encore.
Le projet ArchiCOVID étudie ce « memory boom » pour en comprendre les ressorts et en connaître les acteurs et participants. Il s’intéresse également au regard que porte sur lui l’ensemble des Français.
Il inclut une enquête par questionnaires et entretiens auprès de citoyens-participants et de professionnels d’institutions patrimoniales impliquées dans cette dynamique comme la réalisation d’un sondage auprès d’un échantillon représentatif de la population résidant en France.
ArchiCOVID est lauréat de l’AAP ‘Résilience – Covid-19’ de l’Agence Nationale de la Recherche.
Il est porté par l’Institut des Sciences sociales du Politique (UMR7220) et le laboratoire Dicen-IdF.
Il bénéficie également de la collaboration active du Credoc, Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de Vie.