Entre non-violence et radicalité, quel est le bon équilibre pour le résistant civil dans un monde en surchauffe ?

Avec

Jon Palais Militant écologiste
Sylvie Ollitrault, Politiste, directrice de recherche CNRS et à l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP)

Agir face à l’inaction climatique du monde politique et entrer en résistance civile, tel est le mode d’action choisi par une partie des citoyens, en France et ailleurs dans le monde. Une méthode qui, depuis la fin du XIXe siècle et la figure de Henry David Thoreau, a traversé les siècles et s’est enrichie d’outils au fil des combats menés pour une société meilleure.

Ne plus être spectateur, mais devenir acteur de son futur dans un large mouvement de masse, l’ambition s’est emparé de la génération dite Climat qui espère bien qu’un large mouvement social réussira, in fine, à relever le défi environnemental ; mais quels en sont concrètement les moyens, les méthodes ?

Quelle place y occupe la non-violence, mais aussi la radicalité… ? Quel avenir se dessine pour ces acteurs du changement, avec comme fer de lance la résistance civile ?

Aurélie Luneau en discute, avec Jon Palais, militant climat, cofondateur des mouvements Alternatiba et Action Non-Violente COP21 (ANV-COP21). Auteur de La bataille du siècle. Stratégie d’action pour la génération climat (éditions Les Liens qui libèrent). Et  Sylvie Ollitrault, Directrice de recherche au CNRS, à Nanterre, laboratoire ISP, et coauteure de La désobéissance civile, écrit avec Graeme Hayes, paru aux Presses de Sciences Po.