Audio - Entretien avec Tanguy Quidelleur

par Xavier Sartre – Cité du Vatican - Vatican News

Le samedi 5 juin, le Burkina Faso a subi la pire attaque terroriste depuis 2015 et le début des attentats commis par des islamistes. Entre 132 et 160 civils ont été massacrés dans l’Est du pays. Cette violence se nourrit de problèmes qui sont bien antérieurs à l’apparition au Sahel des groupes djihadistes. Analyse.

Entretien réalisé par Xavier Sartre – Cité du Vatican

Le Burkina Faso est encore sous le choc du massacre commis dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 juin dernier: le village de Solhan, dans le diocèse de Dori, a été pris pour cible par un groupe armé non identifié qui a tué selon des sources locales 160 civils, hommes, femmes et enfants. Les autorités nationales avancent le nombre de 132 victimes.

Cette semaine, le cardinal Ouedraogo, archevêque de Ouagadougou, la capitale, a appelé en ce vendredi, solennité du Sacré-Cœur de Jésus, les fidèles burkinabè à jeûner et à l’abstinence, en priant spécifiquement pour toutes les victimes des attentats et des attaques. «Offrons le Saint sacrifice eucharistique pour la réconciliation, la justice et la paix, au Burkina Faso et dans le monde» a-t-il écrit dans une note aux paroisses de son diocèse.

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